La Maman de Sabri qui s’est suicidé à 23 ans
Texte paru dans le JOURNAL ARC-EN-CIEL AUTOMNE 2002
C’est toi qui m’as appris de quelle façon Les signes d’Amour Pouvaient se traduire autrement Une accolade, le regard profond, le baiser Ta voix, ta chaleur humaine Ton odeur, ton pas Tout effacé … apparemment En même temps tu te multiplies Dans chaque feuille, chaque rameau Chaque fleur dédie un hochement de tête L’oiseau gazouille que pour moi Le busard laisse tomber une plume Une odeur chatouille mes narines Un souffle caresse ma joue Le bourdonnement et le timbre de ta voix Changée… pourtant une multitude persiste Libérée des chaînes terrestres Ton âme passe furtivement Laissant dans son sillage un sourire Une pensée consolatrice Tant de choses nouvelles se révèlent A travers toute grande perte…
Signes… autrement… et pourtant Porteurs de TENDRESSE
Maman qui t’aime tant
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